Interlude : La bibliothèque de Jorgenfist
Par Kara le 18 octobre 2011 | Tome IV : La forteresse des géants | Aucun commentaireLa bibliothèque trouvée sur place regorge de connaissances de l’époque thassilonienne et nos héros comptent bien mettre à profit le temps qu’il leur reste sur place pour en apprendre un maximum. Kara, comme toute magicienne qui se respecte, passe tout son temps dans cette immense pièce. Elle dévore tous les livres qu’elle peut mais tente aussi d’étudier le golem, jusqu’à en oublier de dormir et de manger …
La masse de connaissances est telle qu’il faudrait toute une vie pour en connaitre le quart. Mais grâce à quelques demandes bien orientées, le robot bibliothécaire leur apporte les livres contenant les informations voulues qui, une fois compilées, leur en apprennent d’avantage sur les thassiloniens :
La chute de l’empire thassilonien
Les devins des différents empires ont déterminé que le monde qu’ils connaissaient allait être anéanti par une guerre multi-clanique. Chaque seigneur des runes a cherché à survivre à cette fin du monde, ces recherches ont été faites en urgence. Pour cela, a été créée la forge des runes, un territoires neutre où auraient été mises en commun les sept magies dans le but de trouver des solutions de survie pour chacun des maitres des runes. Cet endroit n’est connu que par les sept seigneurs des runes et par les archimages qui y sont enfermés vivants. Il semble en effet impossible d’en sortir (du moins sur le papier).
Les seigneurs des runes étaient des magiciens surpuissants, chacun gouvernait une des sept provinces de Thassilon et chacun avait une spécialité (une école de magie privilégiée). Kara ajoute qu’il n’y a rien de vraiment différent à l’heure actuelle si ce n’est que les écoles de magie (et donc les spécialités) sont différentes et semblables à la fois. Bien sûr, la moitié de ses camarades ont déjà décroché … Les sept écoles de magie sont donc bien à rapprocher des sept branches de l’étoile sihédron comme l’avait deviné Brodert Quink, le sage de Sandpoint.
Il est par contre fait mention d’armes capables de contrer la magie de chaque seigneur des runes. Ce sont des armes runiques enchantées avec les deux magies opposées à celle visée.
Pour faciliter la compréhension de tous, voici le tableau réalisé par les aventuriers :
Nom du seigneur | École thassilonienne | École actuelle | Province | Écoles opposées |
---|---|---|---|---|
Karzoug | avidité | transmutation | Xin-Shalast | enchantement / illusion |
Azlan | colère | évocation | Backrakan | |
Belimarius | envie | abjuration | Edasseril | |
Zuta | gloutonnerie | nécromancie | Xin-Gastache | |
Sorshen | luxure | enchantement | Eurythnia | |
Xandergul | fierté | illusion | Arete | |
Krune | paresse | conjuration | ??? |
Le golem qui s’occupe de la bibliothèque et la bibliothèque elle-même ont été créés par Krune, ce que tout le monde trouve logique. Et renseignements pris, Xaliasa commandait une des tours du feu d’enfer « Azlaniste », il servait aussi d’agent double à Karzoug. Ces tours sont des tours de défense entre les différents empires, surtout utilisées par le seigneur des runes Azlan, elles pouvaient envoyer des boules de feux à des dizaines de kilomètres de distance.
En cherchant encore un peu, les héros apprennent que la créature emprisonnée dans le joyau est un général d’Azlan, capturé par Karzoug.
Xin-Shalast est une citée légendaire perdue qui serait cachée dans les montagnes de Codar. C’est la capitale de l’empire « Shalast », un des sept empires de thassilon, gouverné par Karzoug. La rumeur dit qu’il a construit son palais au-dessus du golarion (le monde) pour pouvoir le contempler. Spécialement au-dessus du massif de Mhar. Cette montagne percerait les cieux et serait la source de la rivière sacrée Alf.
Concernant l’arme runique nécessaire pour combattre Karzoug, nos amis découvrent qu’elle s’appellerait « Dominatrice ». Pour la construire, il faut avoir le craft nécessaire, être spécialiste dans une des deux écoles opposées et savoir lancer limited wish, ce qui n’est pas une mince affaire. Mais attention, des armes aussi puissantes agissent aussi sur leur porteur en accentuant certains traits (et pas forcément les meilleurs).