02/10/4707 : Le réseau souterrain

Par le 10 janvier 2009 | Tome I : Les offrandes brûlées | Aucun commentaire

Venus voir Glilia pour le faire sortir de sa retraite, les aventuriers lui résument ce qu’il s’est passé.

Tradek est là pour élucider le meurtre de Delek Varlington, frère de Welch Viscanta et amant de Nualia. Il a à cœur de mener sa mission à bien et c’est tout à son honneur. Il résume la suite ainsi :

Nualia a accouché prématurément d’un bébé difforme, que Hannah, l’accoucheuse, a décidé de jeter dans le feu. Nualia a donc accouché d’un monstre et est tombée dans le coma. Puis la cathédrale a brulée et Nualia fut déclarée morte. Nos pérégrinations nous amènent à penser qu’elle est toujours en vie et serait en train de se transformer en succube, un démon.

Glilia ne peut se résoudre à écouter ces ragots et réfute tout en bloc. Même si l’on conçoit parfaitement que cela puisse ébranler ses convictions, Kara ne comprend pas son entêtement devant autant d’évidences.

Tout le monde essaie de lui parler pour le convaincre, sauf Kaddok, dont il semble apprécier le calme. Quink insiste un peu trop fortement. Tradek essaie de le calmer puis propose à Glilia de lui parler en tête à tête, ce qu’il accepte. Il continue alors dans la même veine, reliant cette histoire à Lamashtu la déesse de la folie, des monstres et des cauchemars. Glilia se souvient d’ailleurs qu’avant d’accéder à la divinité, c’était une reine démon.

Mais notre ami le prêtre ne peut envisager que l’âme si pure de sa sœur spirituelle tourne si mal.

C’est alors qu’une certaine Amélie, la femme d’Alergast, un frère  de Mirtek Barret qui est un ami d’enfance de Kaddok, vient en larme avertir le groupe que son fils a été attaqué par un gobelin. Alergast croyait que son fils avait des cauchemars, mais c’était la réalité : un gobelin se cachait dans l’armoire. Tout le monde se précipite sur les lieux du drame.

Alergast était resté dans la maison, il est trouvé allongé, la tête et les bras dans l’armoire, le reste du corps dépassant du trou. Avec l’aide de Kaddok, Glilia le retire du trou, en prenant toutes les précautions possibles, pour finalement se rendre compte que le pauvre homme est mort, le visage à moitié dévoré. Un gobelin sort du trou, et essaie de sauter sur Glilia. Il finit par y arriver, et reste accroché à son visage. À part lui, personne ne réussit à toucher le gobelin. Kaddok, fort énervé, décide d’intervenir, coupe le gobelin en deux, et atteint Glilia au passage. Ce dernier s’écroule … Kaddok fait alors une aura qui guérit tout le monde un peu. Le prêtre se réveille.

Quink, fait une nouvelle fois preuve de son tact habituel en annonçant la mort d’Alergast à Amélie.  La pauvre femme fait une crise de nerf et frappe Quink de ses petits points. Il n’y a rien qu’il puisse faire pour la calmer et la fait sortir de la pièce avec lui. Kara illumine magiquement le trou pour s’apercevoir qu’il n’est pas naturel, il a été creusé récemment dans de la terre. Tradek regarde le trou avec attention, et fini par enlever son équipement pour se jeter à l’intérieur. Il ressort sans rien avoir trouvé de particulier.

Glilia prend Amélie en charge et l’emmène à l’église, où on s’occupera bien d’elle.

La magicienne prévient la mairesse du danger potentiel que représente ces gobelins car d’autres pourraient se trouver encore cachés à Sandpoint. Tradek, lui, envisage la possibilité de négocier avec d’autres tribus gobelins un accord de paix. Kara doute que ce soit une bonne idée et reste fortement dubitative sur le résultat final de cette potentielle alliance.

Le lendemain la journée est calme. Nos amis partent en patrouille et fouillent la ville à la recherche de trous contenant des gobelins, sans rien trouver. Ils croisent Ameiko qui les remercie de l’avoir sauvée.

 

04/10/4707

Le jour suivant est un jour plutôt triste car c’est l’enterrement d’Alergast. Quink prévient le groupe qu’il sera présent lors de la cérémonie mais qu’en dehors de ça il ne sera pas joignable. L’ambiance dans la ville n’est pas au mieux. L’absence du shérif commence à inquiéter. Le moral de la population commençait à peine à remonter après l’attaque. La mort de ce pauvre père de famille à rappeler à tous que le danger n’est pas loin …

La fin de journée voit revenir Quink qui a passé la journée dans une librairie. Il a appris du vocabulaire :

  • Un quasit est un démon mineur, souvent utilisé par les magiciens mauvais comme familier.
  • Une succube est un démon intermédiaire et séducteur. Faisant souvent partie du harem d’un démon plus puissant, leur maitre peut parfois intervenir quand on cherche à leur nuire.
  • Malfechnekor est un nom à consonance maléfique.

Pour que tout le monde se remette de ses émotions, Quink propose de passer la soirée au Mignon Minou, l’établissement de détente du coin, comme on dit pudiquement. Il a reçu une invitation pour tout le groupe. Il apparaît que la tenancière de l’établissement souhaite remercier le groupe pour ses actions salvatrices. Enfin un peu d’amusement ! Il faut insister fortement pour que Glilia honore le groupe de sa présence. Cela contraste avec le début de journée mais la soirée est excellente.

Le lendemain, Quink retourne à la librairie pour se renseigner un peu plus sur les quasits. Mais il n’apprend pas grand chose de plus. Le shérif revient enfin de Magnimar en fin de journée, accompagné par 12 miliciens. C’est une bonne équipe pour défendre la ville mais il est déçu. Selon lui les problèmes de Sandpoint n’intéressent pas les hautes instances plus que ça … La bureaucratie de la ville lui a fait perdre beaucoup de temps.

En tout cas, cela permet aux héros de la ville de reprendre leur enquête. ils décident dès le lendemain de visiter le tunnel sous la fabrique. Quink achète une lampe pour l’occasion. Utilisant ses compétences d’architecte, Glilia fait le plan. Tradek trouve des traces de gobelins que tout le monde suit pour finalement trouver un passage récemment rouvert qui débouche sur une caverne. Un monstre humanoïde horrible ayant des tentacules à la place des lèvres surgit et se rue sur Tradek. Il le frappe sauvagement un certain nombre de fois. Tradek, surpris, ne réagit pas assez vite. Kaddok s’enrage et frappe le monstre à son tour alors que Kara lui envoie un rayon de froid. Glilia assène un coup magistral au monstre. Kaddok l’achève. Mais en voyant qu’il régénère, Kara lui envoie un peu d’acide.

Bizarrement, Kaddok a du mal à sortir de sa rage, comme s’il y était plus profondément que d’habitude.

Le groupe arrive finalement dans une pièce carrée, taillée, avec une porte au bout. Des tas de débris traînent dans la pièce mais rien d’intéressant ne requiert d’attention. En continuant, le groupe suit un couloir qui s’élargit finalement pour donner sur un petit autel, une sorte de plate-forme de pierre grise contenant un gros bloc de marbre noir creusé. Il contient de l’eau qui est maudite d’après Glilia. Le prêtre crée un peu d’eau, pour la mélanger avec celle déjà existante, et donc la diluer. Il y a une autre porte, que Quink garantit sans piège, mais qui semble impossible à ouvrir. Les aventuriers continuent donc dans le couloir, jusqu’à ce qu’ils trouvent une autre salle.

Celle-ci contient une statue en marbre rouge représentant une femme immensément belle, mais dont les traits sont transformés par une rage intense. Ses longs cheveux sont retenus par un bandeau fait de lames et de crochets. Dans sa main gauche, un gros livre avec une étoile à sept branches, sa main droite porte un ranseur (une sorte de hallebarde) en métal brillant et en ivoire. La porte donne sur une plate-forme qui domine une très grande pièce. Deux escaliers en descendent. En contrebas, se trouvent une trentaine de cellules de 3m sur 3m, c’était une prison. Kaddok et Glilia restent à la porte pendant que Tradek, Quink et Kara vont au bout de la plate-forme.

Horrifiés, ils y trouvent ce qui semble être une salle de torture. Celle-ci contient par exemple une cage sphérique avec des piques orientés vers l’intérieur, une table et des instruments de torture. Quink demande à Tradek de prendre un petit instrument de torture car il souhaite l’étudier. Cette demande étonne les membres du groupe.

Un nouveau monstre à tentacule attaque la magicienne elfe par surprise, un autre se rue sur Glilia. De nouveau, un combat s’engage. Ces monstres sont rapides mais rien n’est impossible pour nos valeureux héros. Par contre leur langue provoque des colères noires. C’est ce que ses camarades constatent après que Kara ait été touchée. Elle est temporairement devenue très désagréable, insultante et surtout très énervée ! Le combat se termine assez rapidement mais le prêtre s’est écroulé sous les coups de l’infâme attaquant. Le groupe décide alors de ressortir pour trouver un moyen de guérir le prêtre. La colère de Kara retombe comme elle est venue juste avant de sortir.

Arrivés à l’église, Abstalar Zantus, annonce à nos héros que le temps les guérira, mais suggère qu’un don peut rendre les choses plus rapides. Quink donne 5 pièces d’or, ainsi que Tradek et Kara. Une aura de bien entoure alors les valeureux aventuriers qui sont guéris. Abstalar nous vend des potions de soin pour 50 pièces d’or chaque.

La troupe préfère quand même laisser passer la nuit pour reprendre des forces et repartir le lendemain. De retour dans la salle de torture, il y a une porte qui donne sur une salle. Celle-ci contient quatre portes dont trois côte-à-côte avec le symbole d’une étoile à 7 branches, et trois manettes. Quink abaisse la manette du milieu, une porte s’ouvre. À l’intérieur, il y a un crâne d’au moins un mètre vingt de diamètre. Tout porte à penser que c’est bien un vrai crâne mais d’une taille démesurée. Un crane de géant, peut-être mais alors un immense géant. Quink abaisse alors la manette de gauche, une deuxième porte s’ouvre sur une pièce qui contient une cage thoracique dont la taille est proportionnelle au crâne. La porte de droite contient trois bras gigantesques.

La quatrième porte donne sur un escalier qui descend et débouche sur une salle immense. Son sol est parsemé de lattes de bois dont certaines sont plus grandes que des gros boucliers, un peu comme des côtés de grandes caisses. Il y a une sorte de gobelin difforme et très musclé. La magicienne, dont l’intelligence n’est plus à démontrer, le reconnait comme étant Korovus, si bien décrit par Shalelu, mais il a l’air d’avoir fait des progrès depuis car des membres surnuméraires lui sont apparus ainsi que d’autres yeux !

Le combat promettant d’être ardu, Glilia bénit le groupe, pendant que Quink, toujours confiant, dit « Korovus, nous sommes venus en amis ! ». Mais le gobelin n’en a cure et se précipite sur le prêtre, en crachant sur le nain et le voleur au passage. Le voleur esquive, mais pas le nain. L’œil que Korovus a au niveau du ventre regarde le nain, qui se sent bizarre mais résiste. Manquant de réussite, le combat que mènent nos héros ne restera pas dans les mémoires. Fort heureusement pour eux, le gobelin survitaminé ne brille pas non plus. Quink tombe dans un trou en marchant sur une latte qui en couvrait l’accès. Il escalade alors la paroi pour échapper à la chose présente au fond du trou qui semble s’intéresser à lui de trop près.

Ce n’est qu’après avoir vaincu Korovus que ses camarades peuvent venir lui prêter main forte. Il semble être aux prises avec un mort-vivant. Glilia se rapproche du trou où Quink s’affole, et tend une corde que ce dernier ne parvient pas à attraper. Les autres s’acharnent comme ils peuvent sur le cadavre, sachant que la différence de hauteur ne joue pas en leur faveur. Finalement, après de multiples essais infructueux, la corde finit par tomber avec Quink au fond du trou. Le prêtre parviendra finalement à canaliser la puissance de Sarenrae pour réduire le zombie en poussière.

Il s’avère que chaque latte cache un trou contenant un zombie. Comme personne ne souhaite les laisser là et que la profondeur des trous ne favorise pas le combat, c’est Kara qui les détruit tous un par un avec son sort de disrupt undead. Il lui faut vingt minutes pour mener cette opération à bien.

Repartis, nos amis arrivent alors près d’une pièce en forme de sphère. Elle fait cinq mètres de diamètre environ. Dedans flottent, un livre usé, un parchemin, une bouteille, un cadavre de corbeau entouré de vers et une baguette tordue en métal, avec une extrémité fourchue. Les murs sont recouverts d’un métal rouge parcouru par des décharges électriques silencieuses formant des runes trop rapidement pour que les yeux en tire une signification. Le parchemin et la baguette sont magiques. Concentré sur cette vision, Glilia se fait surprendre par une langue râpeuse et entre dans une rage folle. Pendant ce combat et à la surprise de tout le monde, le nain est projeté dans la sphère, persuadé que Kara l’a poussé. La même chose se produit pour la belle elfe.

Il faut peu de temps à Kara pour comprendre comment voler dans la salle, ce qui lui permet de se déplacer pour attraper les objets qui flottent. Tradek, beaucoup plus réfractaire à la magie, prend peur et tente de sortir de plus belle. La magicienne essaie d’expliquer au nain comment se diriger. Mais se rend vite compte qu’il sera plus rapide de le pousser vers la sortie … Une fois Tradek sur la terre ferme, elle continue sa récupération d’objet. Les lueurs parcourant les murs de la salle augmentent soudainement en fréquence et en intensité. Les runes sont presque lisibles.

Tout à coup, une décharge électrique balaye la pièce et tout retrouve un niveau normal. Blessée, la magicienne se dirige vers la baguette, l’agrippe et repart vers la sortie en tentant de déchiffrer les runes. Une nouvelle décharge parcourt la zone mais elle parvient tout de même à sortir de la pièce. Les runes parlent de rage, de colère et de haine. Elles sont là pour inciter ceux qui les lisent à se laisser dominer par leurs plus bas instincts …

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